Dans l’optique d’être le plus complet possible, j’avais commencé à faire les TFGA que j’avais en retard. Selon toute logique, j’ai commencé par le 2. Aujourd’hui, je vous propose le troisième, avant d’oublier ce que j’ai bien pu foutre de mes journées en 2014. Oui, il était temps.

 C’est qu’on n’rajeunit pas, ma bonne dame.

Avant toute chose, je vous rappelle que vous pouvez voir celui d’Alex ici.

Numéro 5 : Shovel Knight.

 Je crois que j’ai bien soûlé mon monde avec celui-là. Je suis convaincu que c’était LE jeu de plates-formes de 2014. Une tuerie à bien des niveaux : des graphismes parfaits, des musiques parfaites, un gameplay parfait. J’ai même peine à croire qu’il ne soit pas au programme du Bac.

 Mon test, pour mémoire et pour plus d’exhaustivité (ainsi que de partialité presque honteuse).

Numéro 4 : Assassin’s Creed 4 – Black Flag.

 Un jeu de 2013 ! Assassin’s Creed a été un de mes premiers amours de la génération PS360. J’ai réellement adoré le premier opus, encore plus le deuxième, mais l’intérêt a commencé à décroître avec Brotherhood. Le désintérêt s’est intensifié avec Revelations pour se changer en désamour avec Assassin’s Creed 3 que j’ai trouvé particulièrement mauvais (héros naze qui répond aux touches comme il veut, période historique sans intérêt à mes yeux, tout comme les environnements).

 Et puis est venu Assassin’s Creed 4 – Black Flag. Et là, mes amis, la joie est revenue. Entre son protagoniste charismatique, son univers épique sur la piraterie et ses batailles navales, AC4 est une véritable réussite.

 Les trajets à bord du JackDaw sont jouissifs, les décors fleurent bon les vacances, tout comme les villes, les régions, les îles perdues, on a droit à une carte immense !

 La force de Black Flag est de s’être éloigné du sacro-saint AC2 pour devenir autre chose qu’un jeu de la saga. Il aurait pu être le commencement d’une nouvelle série de jeux, pas forcément liée à Assassin’s Creed et ça m’aurait convenu.

 Et puis, ça aurait justifié des suites.

 Rogue ? Quoi, Rogue ? Ouste !

Numéro 3 : World of Warcraft – Warlords of Draenor.

 WoW et moi, c’est une histoire d’amour qui a commencé day one en février 2005. Elle a connu des hauts (de Vanilla à WotLK), des bas (Cataclysm) et  des mouais (MoP). Le tout fut accompagné de rencontres plus ou moins heureuses, de changements qui m’ont déplu ou de finances manquantes, tout cela m’a octroyé plusieurs pauses de quelques mois.

 Avec la sortie de WoD, je m’y suis remis. Et la passion a duré le temps de monter trois personnages au niveau 100 et de me rendre compte qu’ils ne me servaient plus qu’à lancer des quêtes dans les fiefs. Façon Farmville.

 C’était d’un triste, du coup, j’ai reroll quelques classes qui me manquaient et je suis retombé sur ce qui m’avait fait arrêté les fois précédentes (= les gens). J’ai de nouveau stoppé mon abonnement définitivement.

 Jusqu’à la prochaine fois.

En fait, j’ai déjà repris.

Oh, ça va, hein.

Numéro 2 : Diablo 3 – Reaper of Souls.

 Peut-être plus encore que World of Warcraft, Diablo est l’incarnation d’une période de ma vie. Diablo 2 a été mon premier jeu sur ordinateur, j’étais jusque-là joueur exclusivement console, bien contraint par mon iMac. Mais un jour, j’ai découvert Diablo 2. Et il était sur Mac. Quel bonheur, mes amis. La découverte d’un genre, sur une nouvelle plate-forme, le tout en 56K avec la facture Internet qui explose.

 Bref, j’ai toujours dit que je ne jouais à WoW qu’en attendant la sortie éventuelle de Diablo 3. Et quand Diablo 3 est paru, je me suis évidemment rué dessus comme la misère sur Sanctuary. En 2014, l’extension Reaper of Souls est sortie, apportant son lot de nouveautés et surtout une nouvelle classe : le Croisé.

 Gros bourrin dans l’âme, j’avais adoré le Barbare et le Moine… Mais alors, le Croisé, c’est un autre niveau. C’est devenu ma classe favorite, transpirant puissance et justice divine, le bouclier ardemment dressé contre les hordes innombrables des Enfers. L’impression de jouer un hybride entre mon Paladin chéri de Diablo 2 et le Barbare de Diablo 3, et c’est tout à fait ce que je voulais.

 Malheureusement, le souci principal de Diablo 3 vient de moi : j’ai vieilli. Je me lasse rapidement des failles et des primes et du coup, je ne relance l’affaire que quand une nouvelle saison pointe, le temps de faire l’ensemble des point requis pour débloquer tel ou tel truc (et encore). Vivement une extension.

Numéro 1 : Bravely Default.

 Jadis très mordu de la saga Final Fantasy, mon intérêt s’est au final éteint avec FFIX. Dernier opus à m’avoir réellement accroché, j’ai depuis enchaîné les épisodes sans trop vraiment y adhérer.

 Quand Bravely Default a été annoncé au Japon, je me souviens avoir couru tout nu dans la rue de joie et d’avoir passé une nuit reposante au poste de police.

 Bien que sorti en décembre 2013, c’est réellement début 2014 que j’ai mis mes mimines dessus et que je suis parti aux côtés d’Agnès, Edea, Ringabel et Tiz pour sauver le monde.

 La patte graphique, les musiques, le système de jobs, tout fleure bon l’amour du J-RPG de jadis, avec quelques touches de modernisme (notamment une fréquence et une vitesse des combats paramétrables).

 Bravely Default aurait pu être le j-rpg parfait de la 3DS s’il n’avait pas souffert d’une deuxième partie d’histoire totalement bâtarde et maladroite. Bien sûr, il serait dommage de réduire le jeu à ça, tant il sait se montrer prenant, mais j’ose espérer que sa suite (même si je n’ai plus de console portable) saura redresser le tir.

 En attendant, les développeurs avaient dit envisager (à l’époque) d’autres supports que la 3DS pour leur série. J’attends. Allez. Plus vite que ça.

C’est donc avec Bravely Default que se termine ce top et ma volonté d’avoir tous les TFGA à mon tableau de chasse. JE SUIS A JOOOOOOOOOUR !