TFM2A – « Ces mangas qui méritent un (vrai) jeu vidéo ».

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Anime, Full, Manga, Metal, Panic, Seiya, TFM2A, Trigun

Il est désormais évident que je suis une créature vile, sans foi ni loi… Mais surtout à l’inspiration limitée. Grâce à Band of Geeks (que je salue servilement au passage), occasion m’est donnée de rédiger un article sans me torturer l’esprit sur le sujet.

A l’instar du TFGA d’Alex (par ici), le TFM2A (pour Top Five Manga Anime Addict) propose de dresser une liste basée sur les mangas et animes selon un thème donné. Il s’avère que j’en ai raté 4, et je me confonds en excuse, je ne comprends même pas pourquoi.

C’est donc avec le thème de septembre (même si nous sommes désormais en octobre) que j’entame le défi : « Ces mangas qui méritent un (vrai) jeu vidéo ».

Vous noterez le « vrai » entre parenthèse, j’adore.  C’est parti !

Numéro 5 : Great Teacher Onizuka – Par Double Fine.

GTO est probablement mon manga préféré. Onizuka est totalement barré dans son attitude générale mais reste un personnage fondamentalement bon et altruiste. En tant qu’ancien chef de gang, il a évidemment des prédispositions pour la baston (comme en témoigne Young GTO), mais c’est finalement ses frasques de professeur qui m’attirent et pourraient tout à fait donner lieu à une sorte de jeu point’n’click dans la lignée des délires de Monkey Island.

Pourquoi Double Fine ? Imaginez toute la loufoquerie de Guybrush transposée dans les délirants stratagèmes d’Onizuka pour sauver un élève ? Le tout finissant avec la destruction systématique de la Cresta du sous-directeur Uchiyamada, naturellement.

Numéro 4 : Full Metal Panic ! – Par Hideo Kojima (faute de studio).

Full Metal Panic ! prend place dans un monde semblable au notre mais qui aurait une avancée technologique supérieure en matière d’armement. Une organisation terroriste essaye de capturer une lycéenne, Chidori, par conséquent  un autre groupement envoie Sosuke en infiltration dans le lycée pour la protéger. La série possède deux tons : l’un assez sombre quand il s’agit des combats sur le terrain, l’autre très humoristique quand on voit tout le mal que Sosuke a à se faire à sa vie de lycéen. Celui-ci n’ayant jamais connu cet univers, ses manières de soldats et son côté protecteur excessif sont un ressort comique inépuisable.

Pourquoi Hideo Kojima? Déjà, parce que le pauvre homme est au chômage, soyez pas sans cœur comme ça. Ensuite parce que Full Metal Panic ! traite de deux choses chères à ce monsieur, les culottes de ses héroïnes et une question sur l’armement massif (y’a des méchas, entre autres choses).  On ajoute l’humour de situation (Sosuke avec ses réactions disproportionnées) et bam, ça fait des chocapics !

Numéro 3 : Trigun – Par Platinum Games.

Trigun est, de mémoire, un des premiers animes plutôt orienté ado-adulte que j’aie vu, si ce n’est le premier.  Tantôt humoristique, tantôt cruelle, la vie de Vash the Stampede n’est pas de tout repos. Surtout quand on a une prime démentielle sur la tête. Fort heureusement, quand on a des talents de tireur (quasi) hors pair, ça permet de se sortir de pas mal de situation (où je serais mort, perso).

Pourquoi Platinum Games ? Parce que Hideki Kamiya, en premier lieu. Le bonhomme est derrière (entre autres) Devil May Cry et Bayonetta, deux jeux considérés comme des maître-étalons en matière de beat’em’all 3D, je vois difficilement mieux en la matière. Trigun se prêterait à merveille à l’exercice. Mais Platinum Games n’est pas qu’un seul homme et saluons également le travail fourni sur Metal Gear Rising : Revengeance qui, s’il n’est pas d’une DA formidable, a su proposer un gameplay solide et nerveux.

Numéro 2 : Saint Seiya – Par VanillaWare.

Piqué à State Alchemist, le génial créateur de CDZ Abridged, la parodie meilleure que l’originale (fallait le faire).

Ok, ça peut s’apparenter à du troll dans la mesure où un nouvel opus vient de sortir. Cependant, si sur les réseaux sociaux je vois quelques mordus du jeu, l’ensemble des critiques semble avoir décidé de l’enfoncer. N’ayant pas de console next-gen, je ne saurais me prononcer sur la question, en revanche, je me souviens avec une émotion toute relative de l’épisode que j’avais sur PS3 qui a fait un quasi aller-retour en magasin tellement je l’ai trouvé mal pensé.

L’idée de base était excellente : faire de Saint Seiya un beat’em’all plutôt qu’un bête jeu de versus arthritique. Sauf que l’arthrose n’a pas épargné ce jeu qui dote chaque personnage d’une maniabilité balai-dans-le-fondement et des boss mal foutus. Ça doit pourtant pas bien être compliqué de créer un jeu de baston potable sur cette licence !

Pourquoi VanillaWare ? Parce qu’en matière de beat’em’all, ils ont fait très largement leurs preuves. Leur patte graphique associée à ce savoir-faire confirmé ferait d’un jeu Saint Seiya en 2D une tuerie absolument incontournable. Je retourne sur Dragon’s Crown.

 

Numéro 1 : Black Cat – Par Way Forward.

Un des premiers mangas que j’aie décidé de lire par moi-même sans en avoir entendu parler auparavant à l’époque. Black Cat dispose d’un background et de personnages, qui pourraient tout à fait coller à un jeu de plateforme-action. Il me semble que certains personnages ont d’ailleurs fait un crochet dans les jeux Jump Stars sur DS, signe qu’ils ont rencontré une bonne popularité et qu’ils sont jeuvidéosables (t’as vu, j’invente des mots) !

Et puis bon, entre Sven, Eve et Train, y’a déjà de quoi faire en héros jouables Mais on peut aussi imaginer un spin-off sur l’Organisation XIII qui comporte son lot de combattants charismatiques.

Pourquoi Way Forward ? Coup de cœur récent, entre Shantae et le remake de Duck Tales, je les trouve particulièrement doués dans le genre de la plateforme, surtout quand il s’agit de proposer en plus des graphismes fins et empreints d’une personnalité affirmée.

Et ben voilà ! Emballé, c’est pesé. En espérant que mes choix vous ont parlé et/ou plu ! A bientôt pour de nouvelles aventures.

 (Si quelqu’un voulait bien lancer un TFFA pour Top Five Film Addict, merci.)