Je… J’ai une addiction honteuse aux tops. Ne pouvant pas préparer le TFGA n° 8, j’ai décidé de rattraper mon retard et je vous présente donc mon TFGA n° 2 : les morts les plus marquantes.

Avec, évidemment, du gros spoiler qui tâche, sauf pour mon numéro 3 (vous n’en reviendrez pas !).

Allez donc relire celui d’Alex Effect pour vous faire une idée. Mais si.

Numéro 5 : Dog-Eyes – Sleeping Dogs.

Sleeping Dogs m’a énormément plu. L’univers original et l’ambiance m’ont vraiment scotché à l’écran… A l’exception de la mort de Dog-Eyes.

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Le personnage est une pourriture, il n’y a strictement rien chez lui à sauver, il est le premier antagoniste qu’on rencontre dans le jeu et n’offrira jamais rien de bon. Ses actes conduisent à la mort d’un des personnages principaux qui n’est même pas spécialement attachant non plus d’ailleurs. Sauf qu’il est tué le jour de son mariage, et sa femme aussi. Un meurtre infâme qui nécessite, d’après la mère du marié, une réaction appropriée. Et c’est évidemment par le biais du joueur que ça va passer. En premier lieu, on amène un allié de ce Dog-Eyes à la mère éplorée et on se doute qu’il va passer un sale quart-d’heure.

Et effectivement : une fois Dog-Eyes attaché et à la merci de Maman, celle-ci compte bien le forcer à manger une espèce de ragoût à la viande « avec les os comme tu aimais tant que tu étais enfant »… La viande est évidemment celle du malfrat précédent.

Long story short, l’enflure finit bien par avoir son dû, après avoir supplié et pleuré tout son saoul, mais le passage sur le ragoût me reste… En travers de la gorge.

(A noter qu’il n’y a pas franchement de morts sympas dans ce jeu…)

Numéro 4 : Luis – Resident Evil 4.

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Alors, ça, c’est dégueulasse, Resident Evil, par la définition même de son genre, est forcément le théâtre de morts tragiques et sanglantes. Mais quand Leon trouve un partenaire aussi charismatique que lui,que  le bonhomme lui vient en aide, et en plus reste assez énigmatique, qu’il transpire la classe… Il se fait sévèrement empaler par le méchant en chef du coin. Il arrivait avec un antidote pour sauver notre héros et la demoiselle en détresse.  J’ai franchement eu les boules.

La mort injuste par excellence.

Numéro 3 : Moi – Dark Souls.

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Il ne m’était pas possible de rédiger un top sur les morts sans évoquer Dark Souls. Alors, là, il ne s’agit pas d’un personnage ayant la moindre personnalité, puisqu’il s’agit de moi d’une coquille vide.

En revanche, comme je crois l’avoir déjà bien évoqué, la mort dans Dark Souls est aussi agréable que plonger la main dans un bocal rempli de tarentules.

Mourir fait ressusciter tous les adversaires tués jusqu’à lors (exceptions faites des boss et de quelques rares monstruosités, encore heureux), c’est déjà une épreuve en soi quand on sait que le plus petit moustique peut être mortel dans ce jeu. Alors quand, en plus, vous ajoutez une perte totale de la monnaie du jeu, une usure de l’équipement, et tout un chemin à se retaper…

Ben, y’a de quoi se la prendre et se la mordre.

Numéro 2 : Liquid Snake – Metal Gear Solid.

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Les premières marches du podium, j’annonce, ne seront occupées que par des personnages de Metal Gear Solid. Jeu ultime, parfait, prenant, bien écrit, MGS est un chef d’œuvre indétrônable (ses propres suites n’y arrivent même pas). Ce qui fait (entre autres choses) la force de ce jeu ? Une galerie de méchants inoubliables…

Dont la plupart rencontrent un funeste destin quand ils croisent Solid Snake. J’aurais pu faire le top 5 de manière intégrale rien qu’avec ce jeu, mais il fallait quand même un peu de variété.

Un de mes personnages fétiches, Liquid Snake (comme beaucoup d’autres d’ailleurs) a la malchance d’être dans le camp opposé à Solid Snake. Doté d’un charisme certain, le cerveau de l’attaque de Shadow Moses est également très endurant !

On le croise à plusieurs reprises, mais surtout on l’affronte pas moins de 4 fois. Sans compter les quelques échanges en cinématique (ou via Codec). Le mec est purement increvable : on fait exploser son hélicoptère alors qu’il est dedans, on démolit son Metal Gear à grand coups de roquette, notamment en lui tirant directement dessus, il tombe du haut dudit Metal Gear à l’issue d’une bonne baston qui tâche… Et malgré ça, il trouve encore la force de nous poursuivre en jeep et de nous tirer dessus (en sachant qu’on lui envoie de belles rafales en retour).

Alors qu’on imagine qu’il va réussir à nous achever, c’est finalement FoxDie, le virus dont Solid Snake est le porteur qui aura raison de lui, laissant le futur de Snake assez incertain par le fait même (code génétique identique, tout ça).

Numéro 1 : Gray Fox – Metal Gear Solid.

C’est donc avec Gray Fox que s’achève cet amer chemin de croix. Deuxième personnage de Metal Gear Solid à figurer ici, il est également une des figures emblématiques de la saga. Tour à tour mentor puis adversaire de Solid Snake dans les épisodes MSX, Fox endosse les rôles de soutien, ennemi et sauveur dans MGS sur PlayStation.

Grayfox

Le personnage n’est d’abord pas identifiable, il s’agit d’un ninja cyborg qui d’entrée de jeu se pose comme n’étant pas là pour faire des sacs en macramés : et vas-y que je tranche la main d’Ocelot et que j’éviscère une douzaine de gardes quelques temps plus tard.

On l’affronte d’abord avant de pouvoir délivrer Otacon, le combat se veut tendu, mais surtout sans armes, j’en connais chaque réplique.  « Le combat à mains nues est le combat roi ! ».

Et s’il disparaît au terme de cet affrontement, c’est pour mieux réapparaître face au Metal Gear Rex qui manque de nous écraser. Il aide grandement le joueur en affaiblissant définitivement le robot, mais le paye chèrement de sa vie.

Ses ultimes paroles sont à la fois adressées à Snake et au joueur, bouleversantes, mémorables, on voit le sacrifice d’un homme « ni totalement mort, ni réellement vivant » qui par sa mort veut racheter ses erreurs passées.