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Archives de Tag: Netflix

J’aime Netflix #2

08 lundi Juin 2015

Posted by Hibou in Netflix, Séries

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daredevil, Netflix

J’ai essayé de l’économiser, de ne pas voir l’intégralité d’un coup, mais tout a une fin. J’ai vu la première saison de Daredevil et je vous propose mon avis garanti sans spoilers.

Pour les ceusses qui ne connaîtraient pas le personnage, Daredevil est un justicier qui opère à New York. Aveugle suite à un accident durant son enfance, l’homme fait quand même un gros doigt d’honneur à ses emmerdes en devenant un avocat respectable une fois adulte et en ayant en sus quelques super-pouvoirs bien sympas. Entre autres choses, des réflexes décuplés, une ouïe capable d’entendre l’éternuement d’une mouche à trois blocs de là, et une perception très détaillée du monde qui l’entoure (il est capable à un moment donné de dire ce que contient une boîte fermée dans un hangar, même Patrick Jane est soufflé).

Netflix-Daredevil-bientot-accessible-aux-mal-voyants

Comme Marvel aime faire les choses en grand, Daredevil se situe dans le même univers où batifolent déjà gaiement les Avengers, le SHIELD et d’autres joyeusetés à venir. Et plus précisément, on est dans l’après-Avengers 1 avec un New York qui doit être partiellement rebâti suite aux événements que l’on sait (ou pas, allez le regarder fissa !).

C’est avec ce prétexte-là qu’une association de malfaiteurs semblent essayer de racheter des bâtiments pour reconstruire dessus, parmi tout un panel de loisirs peu recommandables allant du kidnapping au trafic de drogue, en passant par l’inévitable corruption.

Dans ce joyeux foutoir, un homme masqué essaye de remettre un peu d’ordre en mettant des baignes aux malandrins la nuit, et en essayant de monter un cabinet d’avocats avec son pote Foggy le jour.

Je m’arrête là pour le synopsis, concentrons-nous maintenant sur la série même. On comprend très rapidement que le public ciblé est un tantinet différent des spectateurs d’Iron Man et Cie. Le format est différent, les spectateurs sont imbibés de Game of Thrones, House of Cards, Breaking Bad… Daredevil se devait donc d’être dans la continuité et les personnages évoluent dans un monde dur et impitoyable où personne ne semble être à l’abri d’une rencontre fâcheuse avec un revolver/un couteau/un bloc de ciment/un One Directionner (brrrr). Ce qui rappelle GoT et sa propension à faire passer de vie à trépas n’importe quel personnage sur un coup de tête.

Car il y aura des morts. Certaines rapides, d’autres… Largement moins. Et graphiques. Daredevil, c’est l’histoire d’une ville qui n’a pas forcément envie d’être amadouée et qui le fait savoir par le biais de personnages qui s’affrontent et s’en mettent plein les dents.

En cela, la référence à Batman de manière générale, et au Batman Nolanien en particulier, est flagrante autant que flatteuse. Jusque dans certaines phrases, Daredevil est très clairement l’équivalent Marvel du Chevalier Noir. Et les scénaristes poussent grosso modo le concept de Batman Begins  jusqu’à atteindre une identité bien distincte (les personnages n’ont en commun que d’être des anti-héros nocturnes qui veulent sauver une ville, les caractères ne sont pas du tout similaires, tout comme les aptitudes). Personnellement, ça n’est pas pour me déplaire, et ça prouve au passage qu’une série Batman serait d’ailleurs tout à fait légitime.

Au nombre des points forts, outre une ambiance oppressante de folie, ponctuée de cliffhangers de salauds, je n’oublie pas des acteurs vraiment chouettes (Charlie Cox, Vincent d’Onofrio, Rosario Dawson) et quelques scènes de combat en plan-séquence démentielles et carrément jouissives. J’ai également apprécié de suivre l’évolution de plusieurs personnages à la fois et pas juste celle du héros.

Cette première saison m’a semblé maîtrisée à quelques rares exceptions près (une scène en particulier où Matt, notre héros, fait des galipettes sur un toit m’a semblé très « trilogie du samedi sur M6 » dans son traitement) et j’ai non seulement hâte de voir la deuxième saison, mais également de découvrir les quelques autres productions à venir, Alias, Luke Cage, les Defenders… Si tout est aussi bien fignolé que Daredevil, ce n’est pas Arrow, Flash et Gotham qui vont pouvoir faire grand-chose…

Bref, Marvel roule sur tout au cinéma et cette nouvelle incursion dans le domaine des séries, après un Agents of SHIELD qui ne m’a pas plus emballé que ça, promet le meilleur.

J’aime Netflix. #1

26 jeudi Mar 2015

Posted by Hibou in Netflix, Séries

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Comédie, Kimmy Schmidt, Netflix, Séries, Tina Fey

Désormais abonné à Netflix depuis quelques temps, j’ai envie d’évoquer mes aventures sur cette plate-forme qui, si elle semble plus limitée en France qu’aux Etats-Unis, me permet toutefois de découvrir bon nombre de films/séries.

Et pour commencer, parlons d’Unbreakable Kimmy Schmidt.

Un sourire à toute épreuve. Même du bon goût vestimentaire.

Un sourire à toute épreuve. Même du bon goût vestimentaire.

J’ai une confession à faire : je n’ai pas regardé l’adulé 30 Rock. Plus précisément, je me suis cantonné au pilote et n’ai pas jugé nécessaire de prolonger l’expérience. Après avoir vu la première saison d’Unbreakable Kimmy Schmidt, je pense redonner une chance à la bande de Tina Fey qui m’a plutôt fait rire sur cette nouvelle série.

Un rapide récapitulatif du scénario : après avoir passé quinze ans cloîtrées dans un bunker, quatre femmes sont enfin délivrées du joug d’un gourou de secte apocalyptique. La série se focalise sur la plus jeune d’entre elles (les autres n’apparaissant que çà et là, majoritairement via des flashbacks), à savoir Kimmy Schmidt. Celle-ci avait environ 15 ans lorsqu’elle a été enlevée et passe donc de l’an 2000 à nos jours en ayant raté l’explosion d’Internet, Bush et Obama, l’avènement des smartphones et tout un tas d’autres choses bien évidemment. Elle se trouve rapidement un job auprès d’une femme richissime totalement frappée et une collocation avec Titus, wanabee-chanteur gay.

Je dois dire que de prime abord, ce sont plutôt les défauts d’UKS qui me viennent. Je trouve la série parfois trop américaine pour réellement percuter le reste du monde. Les dialogues défilent à une vitesse faramineuse et sont blindés de références qui nous (ma femme et moi) ont, en bonne partie, totalement échappé.  De même le personnage de Kimmy, restée coincée à l’aube du XXIème siècle, a par le fait même une personnalité de collégienne naïve, doublée d’une méconnaissance générale de notre monde. Si ça peut donner des scènes savoureuses, ça créé aussi parfois quelques moments d’agacement vis-à-vis de ce personnage qui garde constamment  une candeur irritante.

Mais à côté de ça, on ajoute un petit panel de personnages tous plus barrés les uns que les autres, Titus est un phénomène de foire, la propriétaire de leur appartement a probablement un casier judiciaire (rempli de conneries) long comme mon bras, Kimmy travaille pour une richissime famille dont le père n’est jamais là, la mère est complétement frappée, et les enfants sont des têtes à claques de première (surtout le garçon dont on n’entend, fort heureusement, pas beaucoup parler).

On rajoute les anciennes co-captives de Kimmy ayant chacune une personnalité bien tranchée par rapport aux trois autres et ça donne un tableau assez barré où il n’est pas un personnage à peu près normal.

Et pourtant, le tout se laisse suivre de manière assez fluide, restent les derniers épisodes de la saison que je trouve parfaitement frustrants, les scénaristes en font des tonnes dans la caricature et ça en devient agaçant.

Je suis au final assez curieux de regarder une deuxième saison (d’ores et déjà commandée, si je ne m’abuse), car il est bien évidemment délicat de se forger un avis après une seule saison. UKS se présente comme un gros bonbon rose, bien sucré, qui essaye de transmettre positivité et joie de vivre. Même si je suis trop grognon pour accrocher à tout, il y a bon nombre d’idées sympathiques.

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