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Archives de Tag: Dark Souls

Un Hibou contre des âmes sombres.

23 samedi Mai 2015

Posted by Hibou in Jeux vidéo

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Dark Souls, Désespoir, joie, masochisme

Attention, cet article contient quelques spoilers sur des zones de Dark Souls. Le jeu date déjà d’il y a quelques années, mais pour ceux qui (comme moi) ont quelques décalages horaires à rattraper, je préfère avertir.

J’ai un peu (beaucoup) délaissé Dark Souls ces derniers temps. Je butte contre une zone que je n’aime pas, et je viens de me taper trois boss quasi d’affilées qui m’auront bien cassé les pieds (surtout le deuxième).

En un mot, comme en cent, je viens de me coltiner les Ruines Démoniaques (sa lave, ses démons Capra et Taureaux en quantité, miam) et je suis dans la zone juste après où des T-Rex volcaniques croisés avec des grenouilles (j’ai pas mieux comme explication) m’ont mis la misère… Jusqu’à ce que je trouve une sorte de cité perdue, peuplée d’espèces de gargouilles-lance-flamme et de… Heu… De… Non, là, je n’ai pas compris ce qu’étaient ces machins. Un croisement (très) raté entre une mygale, deux éléphants, des champignons, beaucoup de dents et un bidet ? Je ne sais pas.

Le démon-bidet.

Le démon-bidet.

Je sais juste que la seule fois où un de ces trucs m’a attrapé, ce n’était absolument pas pour faire un câlin. Ou alors, il a une notion vorace du câlin.

Et une fois ces joyeux drilles passées, je me fais dérouiller la tronche par un arbre géant qui prend un malin plaisir à pulvériser le sol sur lequel je me trouve.

Je… j’en verrai jamais le bout. La zone n’est en plus même pas chouette à parcourir, c’est moche et gris, je préférais amplement l’ambiance du début du jeu.

Tiens, comme cette fois (ATTENTION : FLASHBAAAACK), où j’étais un jeune poussin découvrant la Forteresse de Sen. Oui, je précise bien « jeune poussin » ; dans la pratique, on a déjà quelques faits d’arme, mais au regard de ce qu’on se ramasse après, ça fait rigoler.

Bref, on est content, on vient d’affronter une araignée géante avec un torse de femme nue dessus (how disturbing) et ça nous a donné l’opportunité d’accéder à cette nouvelle zone.

On y va confiant, l’épée en main, le sourire Colgate, l’armure reluisante et… Des carreaux d’arbalètes dans la poitrine.

You died.

Non mais oh ? Ça vient d’où, ça ?
Rogntudju (comme dirait l’autre), on y retourne et là, on comprend : une dalle au sol actionne un piège si on marche dessus et trois carreaux s’élancent joyeusement à notre rencontre.

La vérité éclate ainsi au grand jour, comme ma cervelle en l’occurrence, puisque deux hommes-lézards planqués juste derrière ont eu envie de célébrer ma trouvaille en m’embrochant. On sent tout de suite que ça va être festif, cette zone.

La suite ne me détrompe pas ! Au-delà du fait que ces lézards tapent comme des sourds, les salles d’après sont en partie constituées de petits pontons juste assez larges pour ma personne. Bon, okay.

Avec des haches géantes qui se balancent de part et d’autres au-dessus dudit ponton. Soit.

Avec un de ces lézards costauds à l’autre bout. Meeeh.

Avec, pour finir, un lézard d’un autre genre au-dessus de nous qui, au lieu de ne rien faire comme tout bon PNJ qui se respecte, trouve rigolo de me balancer des sorts. Ce jeu me hait et en veut à ma santé mentale.

Quelques sorts bien placés et le premier lézard rejoint le sol, dont on ne distingue rien. On monte pour affronter le second, perché sur un autre ponton, avec encore des haches géantes. Le pourri balance des sorts, on lève le bouclier comme on peut, l’impact nous fait reculer et on se prend une hache géante qui nous envoie ad patres.

Purée, je n’ai même pas passé cinq minutes dans ce trou et j’ai déjà du mourir quatre fois. Et évidemment, ce n’est que le début d’une longue traversée où morts, désarrois et jurons se sont succédé sous le regard affolé de ma tendre et chère qui ne savait pas si elle devait m’abattre directement ou appeler le SAMU.

S’en suivent moult essais et décès, puisqu’entre temps, j’ai repéré une plate-forme en-dessous du ponton. Dark Souls regorgeant de passages secrets, je m’élance fièrement en beuglant « GERONIMOOOOOO ».

Tout ça pour me faire accueillir à bras ouverts par trois lézards qui me canardent. Et me tuent. Mais enfin. Où est le respect ?

Comme je suis bête et borné, je retente la même expérience, jusqu’à réussir à calmer les importuns. Je me laisse à nouveau tomber de cette plate-forme pour tomber nez à nez avec un démon titanite.

Le démon titanite, voyez-vous, est un ennemi que l’on peut aisément ranger dans la catégorie des nuisances à éviter autant que possible (comme les guêpes, les frelons, les araignées ou les beliebers). A distance, il vous balance des éclairs qui piquent, vous laissant le temps de tirer quelques flèches et de le tuer à (très) long terme (ma seule technique concluante jusqu’à présent).
Le souci, c’est quand on n’a plus de flèches.

Et le démon titanite. L'amabilité se lit sur son absence de visage.

Et le démon titanite. L’amabilité se lit sur son absence de visage.

Aaaaah, là, ça devient hilarant. Ce monsieur est relativement lent de prime abord, sauf qu’il a une lance démesurée qui lui donne une allonge et une force de frappe absolument a-bu-sée. Bref, un coup droit + un revers non parés = retour au dernier feu de camp l’épée entre les jambes. Et évidemment, il faut que cette horreur saute. Haut. Et principalement au moment où je lance un sort qui déchire tout, mais qu’il esquive par le fait même pour s’abattre lourdement sur ma frêle personne.

Alors voilà, quand je me retrouve face à cette horreur, mon premier réflexe est naturellement de balancer une flèche, puis de fuir courageusement parce que je le chatouille à peine.

Sauf que, Dark Souls n’est pas cool avec ceux qui fuient dans un niveau inconnu… Il y avait donc évidemment un deuxième démon titanite planqué plus loin qui m’a affectueusement mais vigoureusement rentré les dents dans l’intestin-grêle.

… Si avec ça vous n’avez pas envie de jouer à Dark Souls, je ne sais pas ce qu’il faut, quoi.

Un hibou dans un hameau. Du crépuscule. Des ténèbres. De la douleur.

14 mardi Avr 2015

Posted by Hibou in Jeux vidéo

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Aventures, Dark Souls, Désespoir, Spoilers

Comme le malheur des uns peut faire le bonheur des autres, je vous propose un autre récit de mes aventures DarkSouliennes.

Il y aura probablement dans ces lignes ce qui peut s’apparenter à des spoilers (enfin, le jeu tutoie les 4 ans, il y a peut-être prescription, non ?), donc si vous n’avez pas encore touché à ce jeu et que vous voulez garder une expérience à peu près pure, évitez de lire.

Je suis pendant très longtemps resté bloqué sur un boss (j’en ai assez parlé comme ça !). Celui-ci a fini par tomber sous les coups du guerrier que j’ai invoqué mes coups, m’offrant ainsi l’accès à une nouvelle zone inexplorée : le Hameau du Crépuscule.

 J’en avais vaguement entendu parler, on y faisait mention d’une sorte de marais empoisonné… Sauf que pas de marais en vue, juste un grand puiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiits.

You died.

Ça commence bien.

D’autant que j’avais 30 000 âmes sur moi, les amis.

Qu’à cela ne tienne, je reviens sur les lieux du crime, je prends l’échelle que j’avais ratée avec souplesse et expertise, tout ça pour me trouver nez à nez avec un monstre géant, doté d’une massue faisant peu ou prou ma propre taille. Naturellement le bougre n’est pas amical, il aplatit donc son arme sur ma calebasse, m’enlève la moitié de ma vie et est à deux doigts de m’empoisonner (ben oui, tant qu’à faire !).

"Votre ticket, s'il vous plaît." Oups.

« Votre ticket, s’il vous plaît. » Oups.

Je tiens à préciser que l’autochtone se tient sur une passerelle à peine plus large que lui, avec des kilomètres de profondeurs insondables de part et d’autre, ça rend le combat vachement sympathique et ça donne foi en la vie. C’est donc au terme d’un affrontement haletant que je l’ai envoyé par le fond, tout ça pour me faire refaire l’intérieur du crâne façon bouillie par ses deux frangins perchés plus loin. Oh oh oh.

Comme si ça ne suffisait pas, une fois de retour et les trois malandrins défaits (plus ou moins adroitement, aïe), je vois en contrebas une petite plate-forme avec une zoulie lumière qui brille et un clampin aussi bienveillant qu’un requin-bouledogue dans un lagon. Mais c’est avec la folie au corps et l’espoir d’avoir une belle récompense que je m’élance… Et tombe à nouveau dans ce vide désormais bien connu, parce que j’ai appuyé trop tard sur la touche… Suivi de près par ledit clampin qui a dû trouver que c’était une bonne idée de voir ce qu’il y avait au fond du gouffre. On se sent moins seul, mais pas moins couillon pour autant, bizarrement.

C’est à ce moment qu’on pose délicatement la manette sur la table basse, qu’on se dirige patiemment dans notre chambre pour s’allonger sur le lit, face contre l’oreiller. Et hurler un bon coup.

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