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Archives Mensuelles: mars 2015

TFGA n° 6 – Rage against the Machine.

20 vendredi Mar 2015

Posted by Hibou in Jeux vidéo, TFGA

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Étiquettes

Alex Effect, Bouh, Dark Souls, Désespoir, Difficulté, Haine, Joueurs, MGS, Mortal Kombat, Resident Evil

Ouiiiiiiii, on est le 20 du mois! It’s TFGA Day! J’en suis à mon troisième, et vous pouvez voir d’où ça part chez Alex Effect.

Le thème du jour est absolument génial : les fois où la manette (et on voit le fil directeur par rapport au top précédent *clin d’œil*) a failli voler.

Joueur depuis plus de vingt ans, il est clair que j’ai eu bon nombre de crises de nerfs. Et à la lecture du top d’Alex, je me suis même aperçu que j’en avais oubliées! Cette carapace bleue a pourtant bel et bien hanté mes courses dans Mario Kart, mais il faut croire que ces cinq points sortent vainqueurs pour moi :

5°) Metal Gear Solid.

Merci de prévenir...

Merci de prévenir…

J’ai de nombreuses faiblesses en matière de jeux. Je suis d’une lenteur mortelle dans les RTS ce qui me rend naturellement mauvais, je ne serai jamais un fraggeur émérite sur les FPS en ligne et les compétitions de Street Fighter me sont hors de portée.

Mais il y a également une chose que je suis physiquement incapable de faire : le martelage de boutons. C’est ainsi que la célèbre séquence de torture de Metal Gear Solid qui détermine une des deux fins possibles s’est toujours soldée par un abandon de ma part. C’est bien simple, j’ai dû finir le jeu une trentaine de fois au bas mot (non, je ne l’aime pas du tout), je n’ai absolument jamais réussi à lutter. Impossible. Je m’accrochais à l’illusion stupide que, si j’arrivais à finir le jeu suffisamment vite après cette séquence, j’obtiendrais l’autre fin. Naturellement, ça n’est jamais arrivé. D’où une énorme frustration à chaque fois que je devais refaire ce fichu passage démoniaque.

Il a fallu l’intervention divine de ma sœur qui, elle, a le coup de main pour ces trucs. C’est ainsi que dix ans plus tard, j’ai réellement pu vivre l’autre fin de Metal Gear Solid. Quel bonheur.

4°) Dark Souls.

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Quiconque a déjà joué à Dark Souls comprendra aisément qu’il soit présent dans ce top. Je n’ai pas de terme assez éloquent dans mon vocabulaire pour décrire ce jeu. C’est une fessée alors que tu n’as rien demandé à personne. Tu vaques à tes occupations tranquillement et un squelette tout con sort de nulle part pour te planter un obélisque entre les omoplates. Et quand je dis « tout con », je pèse mes mots : chaque adversaire qui se présente à nous peut nous envoyer ad patres très rapidement si on ne prend pas garde.

Bref, on est là devant un prof à l’ancienne qui va te filer un coup de règle sur les doigts si tu rates un mot de ta poésie, et qui t’envoie au coin à la troisième faute.

Une fois cela en tête, Dark Souls s’affirme comme une longue succession de passages où tu maudis à peu près tout ce qui existe… A commencer par ta propre faiblesse. C’est le tour de force des développeurs : tu ne râles pas forcément sur le jeu (quoique certaines trajectoires d’attaques sont capilotractées), tu râles sur ton incapacité à franchir les obstacles. Et ça ne va que crescendo. Surtout quand tu as la faiblesse de regarder un peu sur le net… Que tu découvres que le Dragon béant est la risée du web parce qu’il serait censément nul… Mais que tu ne l’as toujours pas battu au bout du millième essai.

Outre ce délicieux dragon, il y a aussi ce minotaure dans le village mort-vivant qui a eu le bon goût de m’envoyer valdinguer du haut de la muraille alors qu’il ne lui restait plus beaucoup de vie (deux coups à lui mettre à peine)… Ajoutons également une fonctionnalité pvp dont je me serais volontiers passé : on peut se faire « envahir » par un joueur qui a décidé d’en découdre. Après une rapide recherche, il semblerait qu’il existe un artefact permettant à un haut niveau d’envahir n’importe qui, peu importe l’écart de puissance.  Autant vous dire que je n’ai absolument jamais survécu à une rencontre avec un adversaire humain… Ce qui m’a renvoyé à l’état de carcasse alors que je n’avais rien demandé à personne.

Et le pire… C’est que j’ai aussi le 2 à faire après. Il faut que j’achète une manette supplémentaire.

3°) Resident Evil 4.

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Je vais être honnête sur ce coup : je n’ai jamais joué à RE4 seul. Pas spécialement par crainte au final (ouais, on va te croire), mais c’est surtout que c’est un copain qui l’avait et on y jouait à trois, à tour de rôle.

Et franchement ? Grand bien nous en a pris devant l’avalanche de scènes où on a juste envie de s’injecter le T-Virus pour en finir. Entre ses « ¡ Aqui estaaaaaa ! » et ses QTE démoniaques, Resident Evil 4 est une succession de scènes où les hurlements de rage font écho à ceux de Léon qui se fait trucider. Je ne sais même pas par où commencer tellement j’en ai bavé.

Le rocher qu’on nous envoie dans la tronche au début,  le taré avec sa tronçonneuse, Ashley qui est un boulet du début à la fin, ces fichus insectes géants… Et surtout… Surtout… Krauser.

Eeeeet oui. Cette fameuse scène de combat au couteau intégralement en QTE qui dure trois plombes ! C’est déjà en soi une horreur parce qu’il faut être très réactif, mais en plus, cerise sur le gâteau, les touches changent à chaque nouvel essai !

Ben ouais. Tu as maîtrisé ton truc et tu t’es fait avoir ? Il fallait faire A-B-B-B-A-Z-A-B-A-A ? Ben maintenant, c’est du Z-B-A-B-A-A-A-Z-Z-A . C’est con, hein ?

Je le dis haut et fort, les QTE sont un fléau du jeu vidéo. L’anti-gameplay à l’état pur, surtout s’il est mal dosé et laisse pour ainsi dire peu de temps au joueur pour réagir.

Donc j’en profite pour saluer mes copains Asgatlat et 2D avec qui j’aurai passé de nombreuses heures de ma vie manette en main, cette période est dorée et heureusement qu’on a pu se relayer sur ces séquences impitoyables, où une GameCube aurait pu connaître l’indélicat contact du bitume après sept étages de chute.

2°) Le syndrome Shao Kahn.

Oh tooooooi...

Oh tooooooi…

S’il y a un jeu pour ça, c’est bien (Ultimate) Mortal Kombat 3. J’aurais pu aussi mettre Dead or Alive 3, Street Fighter IV et Marvel vs Capcom 3 cela dit. Mais le premier représente parfaitement mon ressenti : ils ont tous en commun de proposer à un moment donné un adversaire (même pas forcément un boss d’ailleurs, coucou Ryu de Street Fighter 2) géré par une IA totalement fumée qui te prend, t’explose la colonne vertébrale peu importe par quel côté tu l’attaques et crache sur tes ancêtres pour parachever le tableau. Shao Kahn, je te hais.

Si même le jeu fait de l’anti-jeu, comment tu veux lutter ? Là pour le coup, j’ai réellement dégommé une manette. J’étais jeune et inconscient. Mais bon, ça n’était jamais qu’une MadCatz à trois roubles.

A noter que ce syndrome s’applique aussi au genre du RTS. Comme dit plus haut, je suis naturellement une bille dès qu’on me colle sur ces jeux, mais l’IA (par sa définition même) n’a pas les mêmes limitations que moi. Par conséquent, elle sait très clairement (et dès le début d’une partie) où je me trouve à chaque instant, alors que je suis dans le flou la concernant, et peut gérer plusieurs choses à la fois, là où je peine déjà à en faire une seule. Ce qui conduit de manière irrémédiable à ma défaite à chaque fois. Je suis trop leeeeeent. Bouh.

1°) Les autres joueurs.

Moi durant un goulet des Warsong ou une bataille d'Arathi.

Moi durant un goulet des Warsong ou une bataille d’Arathi.

World of Warcraft, Team Fortress 2, Left 4 Dead, Heroes of the Storm… Ce ne sont que quelques jeux parmi un océan de titres où les joueurs peuvent se retrouver en communauté… Et s’incendier à la moindre maladresse. Vous l’aurez compris, je ne compte pas pester sur les « noobs », mais bien sur les fameux « hardcore gamers » qui ont tout vu, connaissent tout, n’ont absolument jamais été nouveaux sur un jeu et attendent de toi un CV de la taille de ton bras pour que tu puisses jouer avec eux.

Et même avec ce fameux CV, tu cours tout de même le risque de voir ta mère insultée, ta vie reléguée au rang de celle d’un cafard, ta réputation ruinée… Parce que tu n’as pas eu le temps de sauver DarkRoxxor qui était à l’autre bout de la carte, parce que tu t’es trompé de touche et que tu as envoyé un sort qui a pullé toute la pièce, parce que ta fille t’a piqué ta souris, parce que tu n’as absolument pas le droit à l’erreur et que tu dois faire corps avec ton clavier, ton écran, l’équipe, les pixels, la matrice.

Je ne supporte pas ce comportement d’élitiste qui met de côté l’amusement au profit de la compétition et de la mauvaise foi, le tout sous la sécurité d’une distance physique bien rassurante. C’est du coup en toute impunité que se réveillent les sentiments les plus gerbants, entre les PK (Player Killer), les mauvais gagnants (et perdants) et les tricheurs, on en vient parfois à regretter la douce époque d’une petite MegaDrive dont l’objet n’était pas encore d’être une plate-forme destinée à rencontrer le monde entier. Ces personnes ont donc été à l’origine de beaucoup de crises de nerfs devant l’injustice, le mépris et la haine qu’ils véhiculent.

Cadeau bonus :

Au moment où je me relis (j’ai écrit cet article fin février), je peux vous annoncer fièrement que j’ai  (enfin) battu le dragon béant de Dark Souls. Il m’a donné un beau paquet d’âmes ! … Que j’ai perdu comme une nouille en crevant deux fois d’affilée dans les minutes qui ont suivi, plutôt qu’aller dépenser ce foutoir en upgrade. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe : mourir une fois dans Dark Souls fait tomber à terre les âmes que l’on transporte (c’est la monnaie du jeu), laissant ainsi au joueur une chance de les récupérer. Si on meurt une seconde fois sans les avoir ramassées, elles disparaissent définitivement, ne laissant en tout et pour tout que l’amer souvenir d’une vie meilleure.

Je suis larmes et désespoir.

Birdman… Se crashe.

09 lundi Mar 2015

Posted by Hibou in Cinéma

≈ 2 Commentaires

Samedi, j’ai vu Birdman.

Une longue digestion plus tard, je pense être prêt à en parler. Et encore.

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Michael Keaton fait partie, à mes yeux, de cette catégorie d’acteurs sous-estimés/boudés/méconnus alors qu’ils ont un talent absolument monstrueux. Voir (ou revoir) Beetlejuice suffit pour en être convaincu, ajouter les deux Batman (il campe le meilleur Batman pour moi, et aurait d’ailleurs fait un Joker génial), saupoudrer avec quelques seconds rôles (Jackie Brown, Much Ado About Nothing, Toy Story 3), on tient quand même une perle.

Mais une perle qui n’a visiblement pas la même côte qu’un gusse qui en joue un autre dans un biopic certainement tire-larmes.

C’est proprement dégueulasse et injuste, alors je le clame haut et fort, Michael Keaton méritait ce fichu Oscar. Si ce n’est pour Birdman dans lequel il excelle, alors pour son talent incomparable, ce regard que Burton adorait, son grain de folie, sa gestuelle.

Et il trouve dans Birdman des partenaires de jeu brillants et justes. Naomi Watts, Edward Norton, on est habitués, désormais. Emma Stone est très bien… Mais c’est probablement Zack Galifianakis (dont j’aimerais pouvoir un jour écrire le nom sans passer par Google d’abord) qui tire le mieux son épingle du jeu en incarnant enfin un personnage qui ne soit pas un benêt gaffeur. Son rôle est par ailleurs primordial : meilleur ami du personnage principal, éternel soutien dans les coups durs, il permet d’humaniser ce Riggan Thomson dont nous suivons les pérégrinations tout au long d’un (faux) plan-séquence de deux heures (ou presque, mais je ne spoilerai rien !).

J’avoue volontiers mon manque de culture sur la question, mais c’est la première fois que je vois un film monté de la sorte. Caméra à l’épaule, on ne quitte quasiment jamais l’action, les scènes s’enchaînent de manière intelligente et fluide, c’est très impressionnant.

Seulement, le revers de la médaille, me concernant, c’est qu’on se sent enfermé dans le film. Tel un témoin silencieux de chaque scène, cloîtré dans un des couloirs du théâtre, figurant sur scène, passant dans la rue, on subit chaque ligne de dialogue sans mot dire. C’est le principe même d’un film, naturellement, sauf que la façon de filmer nous rend acteur passif de Birdman et je n’ai pas spécialement aimé cette situation… D’autant que si Keaton est excellent, Riggan Thomson est un être difficile à appréhender. Le plus souvent enfermé dans ses sombres pensées, tourmenté par son alter-ego de jadis (Birdman, donc), il ne sort la tête de l’eau qu’à peu de reprises, réalise qu’il a commis des erreurs mais tel Icare (évoqué à un ou deux moments dans le film), il paraît résolu (ou résigné, au choix) à se brûler les ailes.

Difficile pour moi d’avoir de l’empathie pour un tel personnage, je pense même que la seule façon que j’ai eue de m’accrocher, c’est grâce à Keaton. Quand on ajoute ensuite un Norton en acteur imbu de sa personne, volontiers diva et narcissique, une femme qui nous gifle de but en blanc sans raison apparente, une fille en rébellion constante avec le monde et une critique coincée… Ben… Quelle raison a-t-on de poursuivre un film qui ne donne aucun instant de réconfort ?

Je ne vais pas au cinéma pour qu’on me torture les méninges, moi ! D’autant que le réalisateur envoie au cours de son métrage un message ultra subtil qui tient grosso modo en peu de mots : le théâtre, c’est trop bien (et encore, pas si tu viens d’Hollywood, gringo) et les blockbusters, c’est vraiment trop caca. Je n’invente d’ailleurs rien, il l’a dit lui-même en interview.

Déjà, je n’adhère pas du tout à cette pensée, dans la mesure où j’aime les deux et je trouve qu’un bon blockbuster qui remplit son rôle (à savoir te vider la tête), ça fait un bien fou. Et puis, c’est quoi cette façon d’insulter clairement les amateurs de films de super-héros ? Hmmm… ? Et bien tu sais quoi, Alejandro ? Moi aussi, je t’emmerde. J’assume totalement mes goûts de chiotte et oui, je préfèrerai toujours un Captain America 2 à ta fable moralisatrice à deux sous qui me prend pour un enfant incapable d’avoir une once de jugeotte. C’est dit.

Mais Iñárritu ne s’arrête évidemment pas là et, histoire de clôturer un film au message douteux, se fend d’un ending à l’interprétation laissée au spectateur… Au terme d’une histoire où nous n’avons pas eu notre mot à dire durant deux heures et où une philosophie foireuse nous est enfoncée dans la gorge à coups de batte. Où est l’intérêt de nous pondre une fin pareille ? C’est pour faire cinéma d’auteur ? Pour faire le malin ? Ou est-ce (paradoxe, paradoxe !) pour laisser une porte ouverte à la fantaisie et à l’espoir, ceux-là mêmes que tu te refuses à considérer dans un « Iron Man 5 ou un Superman 15 » pour reprendre tes termes, Iñárritu ? Va savoir, je vais essayer de ne pas trop tergiverser dessus, je crois que ça n’en vaut pas tant la peine.

Alors, si on ajoute une histoire un peu chiante, rythmée par une musique essentiellement composée de batterie un peu désagréable (mais diablement encensée de part et d’autres, quand je vous dis que j’ai mauvais goût.)… Ben, on se raccroche aux branches comme on peut et on applaudit bien fort les acteurs et le montage. Parce que pour le reste, je ne comprends pas.

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